Céline Brung a obtenu son CAP cuisine suite à sa formation avec l’Ecole des Pros. Elle revient pour nous sur le déroulement de sa formation à distance et le passage de son examen de cuisine !
Bonjour je suis Céline, j’ai 42 ans et je travaille en cuisine depuis vingt ans. J’ai appris sur le tas comme on dit et cela fait presque trois ans que je suis contractuelle dans un lycée en Normandie.
J’ai suivi une formation CAP cuisine complet option pâtisserie, afin d’obtenir mon CAP. Vu que les cours étaient loin derrière moi, j’ai dû préparer les épreuves générales et professionnelles.
J’ai trouvé l’École des Pros par hasard et après avoir bien réfléchi et vérifié que le CAP cuisine était bien reconnu par l’Etat, je me suis lancée !
Je l’ai suivie pour évoluer dans mon travail. Dans les lycées, il faut un diplôme du CAP ou BEP pour accéder à un concours et pouvoir ensuite être titularisée et exercer mon métier. Pour le moment, je suis aide de cuisine : c’est bien parce qu’on tourne sur tous les postes, sauf le chaud, car des cuisiniers sont déjà présents.
Dans mon cas, je travaillais déjà et j’ai dû gérer le fait de devoir travailler en plus sur la formation en rentrant à la maison (plus tous les à-côtés). Il faut donc être très motivé !
En fait, je m’étais fixé un objectif en tête, celui de terminer les 55 devoirs et recettes demandés par l’école, en 6 mois… Chose que j’ai réussi à faire !
Je me suis donc inscrite en février 2017, j’ai terminé ma formation en juillet 2017 avec 14.6/20 de moyenne, puis à partir d’août, je suis passée aux révisions, jusqu’à l’examen.
Au début, j’étais un peu perdue avec les devoirs à envoyer en PDF. J’ai commencé par communiquer avec d’autres élèves de la session 2017 avant de finir par contacter les professeurs, qui m’ont bien aidée. Pareil pour l’équipe pédagogique, elle est super et répond très vite. Surtout, n’hésitez pas à les appeler en cas de question !
Je ne vais pas mentir, j’ai dû appeler mon académie pour un aménagement, car j’étais à 7 mois de grossesse et que 5h d’épreuve debout sans pose… Ils m’ont très gentiment fait passer la pratique avant les matières générales.
Là, il faut en vouloir, croyez moi ! Sinon, tout le monde a été adorable au CFA du Val de Reuil. Idem pour l’oral, j’ai été bien accueillie, je pense que cela doit dépendre des établissements, mais personnellement je n’ai eu aucun soucis.
Cela dépend tout d’abord de leur motivation, mais le temps disponible joue aussi. Les personnes dans mon cas, qui ont déjà une activité, doivent être bien organisées et en vouloir pour réussir ! Avec la fatigue de notre travail de jour, il faut ensuite enchaîner sur la formation en rentrant, ça n’a pas toujours été facile pour moi. Ceux qui ont des enfants ont encore moins de temps à consacrer, mais certain(es) y arrivent.
De mon côté, j’ai dû tout financer de ma poche, je n’avais donc pas le droit d’abandonner.
Mes conseils : bien réfléchir et ne rien lâcher !
Bien se renseigner en amont sur l’école, comme j’ai pu le faire.
Le diplôme du CAP cuisine est reconnu par l’Etat, c’est un grand soulagement. Je dis cela car en 2009, j’avais obtenu un diplôme dans un autre domaine que la cuisine, pour faire une reconversion (formation à distance aussi qui m’avait coûté cher). J’avais alors obtenu 15/20 de moyenne, mais le diplôme ne m’a servi à rien puisqu’il s’est avéré ne pas être reconnu par l’Etat.
Bref, je suis contente de mon expérience à l’École des Pros. Je n’ai jamais été déçue… sauf quand Mme Demay, ma professeure de cuisine, est partie de l’école ! Je suis toujours en contact avec elle, elle est contente pour moi. (NDLR : Anne Demay a depuis été remplacée par Christophe Didelot, chef cuisinier et jury d’examen au CAP).
Mon but était d’avoir ce diplôme pour être titularisée dans le lycée où je travaillais… C’est chose faite ! Mon employeur a appris que j’avais réussi et j’ai été reprise pour un an…
Tout paye dans la vie, on n’a jamais rien sans rien.
Merci à l’École des Pros et à l’équipe pédagogique de m’avoir accompagnée pendant un peu plus d’un an, ça en valait la peine !